1. Le déclic : quand la stabilité ne suffit plus
J’avais 25 ans, j’étais titulaire dans la fonction publique depuis plus de 3 ans, une vie de couple stable et une petite fille qui venait de naître. Sur le papier, tout allait bien. Mais au fond, je sentais un vide. J’aimais la sécurité de mon poste, mais je savais que ce n’était pas ma place. J’avais besoin de sens, d’utilité, d’un métier qui corresponde à mes valeurs profondes.
Chaque jour, en rentrant du travail, je me posais la même question : “Est-ce que c’est vraiment la vie que je veux mener pendant les 30 prochaines années ?”
Et puis, il y a eu un déclic. C’était quelques jours après mes 25 ans. Je suis sorti du travail et je me suis dis : « tu ne peux pas continuer comme ça. Il faut que quelque chose change ».
J’ai compris que si je voulais changer de vie, il fallait accepter de sortir de ma zone de confort.
Alors j’ai pris la décision de tout recommencer dans ce domaine magnifique qu’est la médecine.
2. Le parcours : discipline, doutes et foi
Reprendre des études à 25 ans, en étant marié et père de famille, ce n’est pas un choix “facile”.
J’ai dû réapprendre à apprendre, à m’organiser, à gérer la fatigue, le travail, les révisions, et la vie de famille. Les premières semaines ont été dures : les journées sans pause, les nuits écourtées, la peur de ne pas y arriver.
Mais c’est là que la discipline et la foi ont pris le relais.
Chaque jour, je me disais :“Avance. Même un peu, mais avance.”
J’ai travaillé tôt le matin, tard le soir tout en essayant d’être présent pour ma fille qui n’avait que 6 mois lorsque j’ai repris la fac.
Et contre toute attente, ça a payé : j’ai validé le concours du premier coup en 1e année.
Pas parce que j’étais le plus intelligent, mais parce que j’étais le plus constant.

3. La suite : transmettre et inspirer
Aujourd’hui, je suis en troisième année de médecine.
Je continue à travailler à temps plein en tant que fonctionnairemais différemment : avec un équilibre, une vision, une paix intérieure que je n’avais pas avant. Cette expérience m’a appris que changer de vie est possible, même quand tout semble “déjà tracé”.
Il faut du courage, de la méthode, et une vraie raison de le faire.
C’est pour ça que j’ai créé MedFather Coaching :
pour accompagner ceux qui veulent se réorienter, retrouver du sens, ou simplement mieux s’organiser dans leurs études.
Pas avec des promesses magiques, mais avec une méthode réelle, du soutien, et des valeurs solides.
Parce qu’on peut être marié, parent, croyant, travailleur… et réussir sa réorientation.
Il suffit de le vouloir vraiment, et d’avancer pas à pas.

